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petites-aventures-ordinaires.fr

Les petites aventures de Monsieur et Madame tout le monde

Coco - coronavirus

Eh dis donc toi là,

Le virus,

Coco – de mes deux,

Oui toi,

Viens par-là...

Non mais t’as pas fini,

De nous casser les burnes !

 

On était chez nous, peinards,

A attendre le printemps,

Alors oui,

Inconscients,

Chintoks hermétiques,

Pourtant ça avait de quoi coller la frousse,

Ce qui se passait,

Par-delà,

L’hexagone,

On a mis les œillères,

On en est pas fiers, bon…

Et là, paf,

T’es arrivé,

Et t’as tout fichu par terre.

T’es content de toi,

Hein,

Tu nous l’as mise bien profond,

En,

Dedans ?

Oh joue pas les innocents,

Non, mais moi je suis tout petit,

C’est pas de ma faute,

Comment pouvez-vous m’accuser,

Et patati,

Et patata,

Et qui voilà,

Mister fourberie en personne,

Excusez du peu,

On ne l’avait pas reconnu,

Avec,

Ses faux airs,

De grippe, gris-pou, gris-pal,

Prétendument,

Inoffensif…

Il nous a eus, ah, le scélérat,

Le gredin…

 

Tout avait pourtant,

Commencé,

Sous les meilleurs auspices,

La lumière pointait le bout de son pif,

Enfariné,

Dans le ciel d’opale,

Et avec lui ses perspectives,

De ballade en famille,

De grillade sous un soleil,

Clément,

Je vous passe les déclinaisons florales,

Et autres compositions,

D’un goût douteux,

En ces jours tristes,

Monotones,

Et gâchés,

Tellement,

Tellement,

Gâchés…

 

Oh je vais le faire venir,

Devant tout le monde,

Toi, petit bout de machin,

Qu’on observe au microscope,

Je vais le capturer,

Entre mes pinces,

Enragées,

Et je lui dirai,

Mister Coronavirus,

Deuxième du nom,

Arrêtons là les civilités,

Qu’avez-vous à dire,

Pour votre défense ?

Vous vous êtes échiné,

A nous emmerder,

A nous envahir les bronches,

A nous coller,

De la température,

Pour finir comme ça,

Insidieusement,

Par nous tuer…

 

Vous dites ?

Coronavirus,

Vengeur,

On n’a pas idée,

D’être aussi,

Dépravé…

Mais je vous écoute,

Allez…

 

L’humain vous a créé ?

 

Vous êtes la cause,

De tous les maux,

Et vous trouvez encore le moyen,

De rebiffer ?

Mais on va vous griller à feux doux,

Vous submerger,

De notre hargne,

Et,

Sous tous les cieux vous rendre,

Persona non grata,

Pestiféré,

Vous occire,

Vous embrocher,

Vous verser,

De l’acide chlorhydrique,

Sur la figure,

Vous enduire d’essence,

Craquer l’allumette,

Vous faire pleurnicher,

Geindre,

Larmoyer,

Supplier,

Pour qu’on préserve,

Vos bijoux de famille,

Je vous laisse deviner le reste,

A quelle points vos doléances,

Et regrets tardifs sauront par nous,

Être appréciés…

 

Mais il faut,

Le saisir par les aisselles,

Le passer à la broche,

Sus au barbare,

Au vandale,

À l’ostrogoth !...

 

Oh oui,

Coronavirus,

Nous allons te piquer,

À la fourche, au trident,

Et te faire agoniser,

Tu te prosterneras,

Tu demanderas,

Que nous te pardonnions,

Que nous ayons pour toi,

Quelque tendresse d’âme,

Quelque,

Gentillesse…

 

Nul pardon pour les traitres,

J’en appelle à moi l’ancien testament,

Les power rangers,

Et les totally spies,

Pour lutter contre l’envahisseur !

Si ça ce n’est pas,

Apte à vous coller la frousse,

Les chocottes,

La peur au ventre,

Ça.

Alors je ne réponds plus,

De rien.

 

Car qui appelle vengeance,

Œil pour œil,

Dent pour dent,

Trouve souvent preneur,

Pour à ses beuglements de bariton,

Sa peine,

Ses frustrations,

Tendre l’oreille,

C’est une loi immuable,

Dira-t-on.

 

Mais face à notre,

Indignation,

Tu ris,

A gros rires de babouins,

Entre tes côtes,

Renfoncés,

Tu crois pouvoir t’en sortir ?

Mais vois-tu quelque mer,

Quelque océan,

Prêt à baisser son froc,

Et à te baiser,

Le séant ?

Tous ils seraient prêts à expirer,

Leur dernier souffle de vie,

Plutôt que de te laisser gagner,

Eh oui,

Nous allons te botter le cul,

Misérable,

Trou de balle,

Trou du cul,

Retourne d’où tu viens,

Du nihilisme,

Du néant.

Où personne ne t’attend,

Ou au contraire,

Sois là,

Où nul ne t’attend,

Sois,

Incandescent,

Pris dans les flammes,

De ta,

Propre,

Turpitude,

Et crame,

Crève-la-dalle,

Meurs de faim,

Pouilleux,

Retourne,

D’où tu viens.

 

Il n’y aura pas de reddition,

Entends-tu,

C’est,

Hors de question.

 

 

Le vent est d’accord.

Lui qui pourtant n’apporte,

Que scandales et typhons,

Lui aussi acquiesce,

A notre sédition.

 

Et pour l’occasion j’improvise,

Une chanson paillarde,

Tiens, en voilà une,

Au débotté.

 

Ah virus mon coco,

Bourre-toi bien la panse,

Prend tes aises,

En France,

Et par-delà les Ardennes,

On va te niquer,

On va te niquer.

 

Ah virus,

Mon coco,

Tu te crois malin ?

Tiens prends en une belle,

Prends-en une, catin.

 

Et quant à mes couilles,

Tu te balanceras,

Pense à ma nouille,

À leurs poils,

Grivois,

Qui grattent – grattent – grattent,

A leurs poils qui grattent, et t’empêchent de penser,

C’est,

Ballot,

Prends ça mon coco,

C’est ça,

Fuis,

Et ne reviens,

Pas,

Bye,

Bye

Cia-o

 

Au fond vois-tu,

Peut-être,

Est-il inutile,

De se battre,

Contre toi,

La meilleure réponse,

A tes attaques,

A ta perfidie,

Est peut-être tout simplement,

De t’ignorer,

De vivre,

De nous ennuyer,

Attendre que le temps passe…

Puisque chez nous,

Retranchés,

Nous avons pour une fois,

Le temps,

De nous ennuyer.

Et quelques âmes,

Poètes,

Prétendent ainsi permettre,

Connaitre,

Expérimenter,

Le relâchement,

De notre idéologie :

Le capitalisme,

Se porte bien,

Parait-il,

Et quand la dette,

S’ajoute à la dette,

Les investisseurs,

Se frottent les mains.

 

Mais quand le capitalisme,

Fait face,

A la faillite,

Il s’emballe,

Il s’affole,

Et en tombe,

Les bras ballants.

Alors une famille,

Reconstituée,

Lui succède,

Bon an mal an,

Elle se rappelle,

Soudain,

Ce qui la motive,

Ce qui la sous-tend…

 

 

Virus habile,

Virus inquiétant,

Serais-tu également,

L’outil,

De la réconciliation,

Entre l’homme,

Et sa nature profonde ?

Bacchanales,

Inaugurations.

Ah, socialisation,

Quand tu nous tiens…

 

Il faut l’espérer,

Coronavirus,

Ange de la mort,

Muse - messager :

Tu es provisoire,

Bête et cruel,

Comme certains hommes…

Mais nous, surtout, sommes,

Si sots,

De nous laisser,

Par toi,

Guider…

 

Bientôt virus labile,

On t’aura,

Viré.

Bientôt…

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